4 mai 2010
Aujourd’hui, pas question de parler de vannerie,
Aujourd’hui, pas question de parler de vannerie, le mois de mai commence mal, le moral n’y est pas. Ma colère grandit depuis deux jours, suite à une visite au mini rucher familial.
Après un début de saison plutôt prometteur pour la récolte de miel de printemps, voici l’hécatombe ! Des dizaines d'abeilles, comme paralysées, agonisent devant les deux ruches, incapables de rentrer. La cause de cette tragédie soudaine; un probable empoisonnement.
Je ne réside pas dans une région de culture intensive, néanmoins, les cultures de maïs, de colza ou tournesol progressent. Les semences employées sont enrobées de produits qui font encore aujourd’hui polémique. D'après le constat de bon nombre d'apiculteurs, l'enrobage utilisé serait à l’origine de la surmortalité de colonies entières.
Je suis vraiment en colère !
Quand les hommes comprendront-ils que nous dépendons de ce qui nous entoure ? L’abeille est un parfait indicateur pour nous faire prendre conscience que la campagne va mal. Ces insectes sont les premières victimes, mais n’oublions pas que nous ne tarderont pas à suivre !
Notre écosystème se dégrade de jour en jour, bon nombre de plantes sauvages disparaissent sous l’effet des désherbants. Alors prenons tous conscience du fléau et changeons de stratégie avant qu’il ne soit trop tard !
C’était « mon coup de gueule », je sais malheureusement que ça ne changera rien au problème, mais bon!...
La prochaine fois, je reviendrai pour vous parler de vannerie, c’est promis! A bientôt.
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