Intervention en images sur un vieux panier qu'on m'a confié.















C'est le moment de récolter des feuilles de maïs pour occuper les enfants pendant cette période de vacances scolaires.

Ci-dessous un  nouveau modèle sur planche de bois.

Pour la réalisation, reportez-vous aux explications de novembre 2010, rubrique "Fabrications de Noël avec des feuilles de maïs".

Autour du châtaignier, emblême de la région Limousin.

Ci-dessous le lien du reportage présenté sur TF 1 dans le JT de 13 H.

http://videos.tf1.fr/jt-13h/la-route-de-la-chataigne-l-homme-et-l-histoire-de-la-chataigne-6728299.html

Surprise dans le pré.

Galopine vient de donner naissance à un joli petit ânon "Gary".



Voici, pêle-mêle, des photos de vanneries anciennes.











Pour commencer voici la photo d’une petite nouvelle qui est arrivée il y a peu de temps:

GALOPINE

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Et nouveau panier présenté par Léon

A en croire les températures estivales depuis plusieurs jours, la météo a dû "zapper" le printemps 2011.

Cet après-midi, il faisait bon s'installer sous le parasol. J'en ai profité pour tresser quelques pailles.

 Ci-dessous la production de la journée.

Le printemps est bien là avec les coucous gris qui chantent à tue -tête, les papillons qui virevoltent et les jolies fleurs au parfum exaltant. Quel bonheur!

Au milieu de tout ce renouveau, je vous présente mon dernier panier "Berlingot".

Dimensions:

Longueur 30 cm

Largeur 18 cm

Hauteur 22cm

J'ai opté pour une nouveau fermoir en bois, qu'en pensez-vous?

Pour ce début février voici un nouveau "perle de paille" sous l'oeil dubitatif de LEON...

Encore des petites histoires sur les tressages de paille.

-7 épis de blé cueillis le 24 juin, jour de la St Jean

et aussi 

-7 épis de blé cueillis à 7 heures le 7 juillet (7/07)

 sont particulièrement bénéfiques.

Les faveurs

Le Noeud d'amour ou Lettre d'amour.

Les noeuds d'Amour étaient de petits tressages simples fabriqués avec deux, trois, quatre ou cinq épis et parés d'un ruban rouge. Ils étaient généralement confectionnés par les hommes qui les offraient ensuite à leur bien-aimée au moment de leur déclaration d'amour. Si, après avoir reçu ce symbole d'affection, l'heureuse élue le portait sur sa poitrine à côté de son coeur, le jour où elle était amenée à recroiser le garçon, c'est que l'amour était réciproque...

La faveur simple (sans ruban).

En d'autres temps, les faveurs ont aussi été utilisées pour des motifs bien différents. Elles servaient aux ouvriers agricoles qui se rendaient sur une foire pour proposer leurs services . Une faveur accroché sur la poitrine "le demandeur d'emploi" d'un ou plusieurs jours était aussitôt remarqué par les patrons des grandes fermes. Une fois embauché l'ouvrier camouflait le tressage sous le revers de la chemise ou l'offrait à une amie.

Fabriquer une faveur.

La plus simple à réaliser est celle que l'on fabrique avec trois épis. Nouer trois épis ,juste sous leur base, procéder comme pour une natte sur 5 cm environ et attacher comme sur la photo. Ajouter un ruban très fin.

LA CROIX DE BRIGID.

La croix de Brigitte (ou Brigid) est une croix celte. Elle fait référence à Sainte Brigitte qui est vénérée comme un des Saints Patrons en Irlande (déesse du feu et de la guérison). On la retrouve aussi dans d’autres pays du nord : Suède, Angleterre, Danemark …

Les premières croix retrouvées dateraient du XVIIème siècle.

En Irlande, cette croix en paille était souvent fabriquée le jour de la Sainte Brigitte  qui correspondait au 1^er février. C’était un symbole de renouveau au début du printemps et sa présence au dessus de l'entrée de la maison protégeait le foyer de la disette et  présumait d’une bonne récolte pour l’année suivante. Elle assurait aussi la protection contre les incendies et les maléfices.

FABRICATION.

Prendre 14 fétus de paille d'environ 25 cm de longueur.

Plier le 2ème brin sur le 1er

Poser ensuite le 3ème sur le 2ème

Le 4ème sur le 1er et le 3ème

Le 5ème sur le 4ème et ainsi de suite en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre.

(voir le shéma)

Nouer  les quatre extrémités avec du raphia.

Ci-dessous deux exemples de croix que l'on accrochait dans les églises.

Un peu plus de détails sur l'historique des tressages de paille.

Je ne cesse, par mes discutions avec certaines personnes âgées croisées sur mon chemin mais aussi en consultant quelques documents, d’approfondir mes connaissances sur le tressage de la paille.
Pour vous faire profiter de mes « trouvailles », vous découvrirez ci-dessous les us et coutumes ancestrales liées à cette passion.

Apparemment, déjà repérée dans la légende et la mythologie, la célébration de la récolte remonterait à la préhistoire, à l'époque païenne.

On retrouve ces coutumes pratiquement jusqu'au début du XXème siècle dans toute l’Europe, mais principalement dans la partie nord. Les rites et les symboles différaient selon les pays, les régions, mais aussi l'époque, d’où la difficulté de donner une explication rationnelle.

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Percevant un esprit au coeur de leur récolte, les paysans donnaient libre cours à leurs fantasmes et ressentis. Certains croyaient en l'esprit de Cérès (déesse de l’agriculture, de la terre mère, de la moisson et de la fécondité). D'autres ressentaient une présence plutôt animale sous la forme d'une bête divine. Beaucoup plus tard, la vision imaginaire de la Vierge fit aussi partie des superstitions.

Ce qui est sûr, c'est que les travailleurs restaient persuadés qu'un esprit (qu'ils nommaient "esprit du blé") reculait devant eux, au fur et à mesure qu’ils avançaient dans le fauchage.

Pour cette raison, à la fin de la récolte, ils réservaient toujours un petit carré de grains au fond du champ, pensant que la mystérieuse divinité y était réfugiée apportant une bienfaisance particulière aux tous derniers épis.

Il incombait aux femmes de prélever cette ultime gerbe. Toutefois, certains documents locaux mentionnent que cette tâche pouvait aussi revenir au plus âgé des moissonneurs.

On finissait par remettre cette botte à la plus belle fille du village qui se chargeait de la ramener à la ferme. C'était à partir de cette dernière gerbe que les moissonneurs fabriquaient des tressages (symboles de fertilité et d'abondance).

Le tout premier modèle dominait un poteau placé pour l'occasion au centre de la cour de ferme. Puis on érigeait le second  tressage au  sommet de la charrette débordante de gerbes.

Le blé battu, la moisson achevée, alors la maîtresse de maison récupérait un des bouquets pour l'accrocher sur un bâtiment de la ferme. Elle le suspendait généralement au dessus d'une porte. "L’esprit", ainsi conservé jusqu’à la saison suivante, assurait la protection de la maisonnée et le succès pour la récolte future. J’ai entendu dire qu'à l'arrivée du printemps, certains paysans secouaient ce bouquet au dessus de la terre labourée, pour garantir la réussite des semailles.

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Les tressages modernes ne s’inspirent que très vaguement des figures traditionnelles qui représentaient le plus souvent l’Esprit (on a retrouvé des oeuvres évoquant de façon floue, des formes humaines ou animales).

Au fil des siècles et pour célébrer les diverses croyances, l'aspect de la figurine n'a cessé d' évoluer.

Dans un passé plus proche, des tissages reproduisant la croix du Christ furent dècouverts. Chez les Celtics,qui pratiquaient également le rituel,  il était de coutume de tresser des croix de Brigit (ou Brigid).

En France, il n'y a pas si longtemps encore, une grande partie des tressages servait à décorer les églises où l’on célébrait la fête de la moisson. On  a ainsi pu constater que certaines créations étaient parées de rubans.

Même si ces croyances nous font sourire, le monde actuel considère encore, avec raison, les tressages comme symboles de paix, de joie et de prospérité dans une maison...

Que du bonheur!

2010 est maintenant derrière nous.
Merci à tous mes correspondants qui par le biais de ma messagerie, m'ont donné leurs appréciations et parfois même, de petits conseils concernant la fabrication du "Rustique"... J'ai toujours à apprendre!
Je souhaite à vous tous qui visitez régulièrement ou occasionnellement ce blog, une très bonne année 2011.

Voici encore un "Rustique" d'une taille plus importante.

La fermeture est faite à l'ancienne avec une languette de cuir et une petite clé.

Je fabrique maintenant des paniers rectangulaires de différentes dimensions.

La neige est de retour en ce début décembre...

Je viens de terminer deux nouveaux  "Rustiques."

Voici le premier avec ses touches colorées oranges

qui ressemblent à des bonbons acidulés.

Dans mon délire, je l’ai baptisé «  Berlingot ».

Le deuxième est un modèle identique aux autres paniers noirs déjà réalisés. La petite différence se trouve au niveau de la fermeture. J’ai ajouté une petite clé en bois.

Une autre idée, ce n'est plus un ange mais...

Une porteuse de fagot.

A la place des ailes, mettre des feuilles nouées à la base pour former des bras.

Ou bien...

Couper les feuilles juste sous la taille et coller sur une pomme de pin.

Ajouter une auréole avec un brin de paille.

DECORATIONS DE NOËL AVEC DES FEUILLES DE MAÏS.

Un ange pour accrocher au sapin.

Pour la fabrication suivre les étapes suivantes:

Il vous faut:

- Une feuille de maïs naturelle et 5 feuilles de maïs roses.

(Pour obtenir le rose, on fait bouillir les feuilles pendant 5 mn dans un jus de cuisson de betteraves rouges).

- Une petite noix ou châtaigne ronde pour la tête.

- du raphia

- un fil coton rouge.

Etape 1:

On place la feuille naturelle sur la noix de façon a obtenir la face arrière et avant de l'ange.

Puis on place une feuille rose en guise de foulard.

On attache sur l'arrière avec un raphia.

Etape 2:

On fait deux ailes avec deux feuilles de maïs.

On attache sur l'arrière avec du raphia.

Etape 3:

On passe avec les deux feuilles suivantes sur les épaules et on attache à la ceinture.

-On découpe la robe, on fait les yeux et la bouche puis on accroche un fil rouge autour du cou.